Lead Author: Olivier Okakessema Nyamana
Organization: Groupe de travail sur les droits humains et le VIH en RD Congo; Horizon Justice et santé ASBL (ex Avocats au Ruban Rouge ASBL)
Country: République démocratique du Congo

Abstract

L’auteur recense trois situations locales pour illustrer la problématique de l’innovation et de l’accès aux médicaments dans en RD Congo.
D’abord il relève le contraste d’une firme pharmaceutique dans un pays dont l’industrialisation est loin d’être la marque de fabrique, laquelle a eu l’opportunité de produire des ARV en vue de concourir à satisfaire la consommation locale, voire régionale, mais dont l’élan a été brisé net par les mécanismes internationaux de certification d’un médicament pourtant déjà utilisé ailleurs et dont elle n’a obtenu que la licence, et aussi par d’autres exigences notamment de concourir à des appels d’offre internationaux face à des majors dont il ne partageait pas la même cour. Cet échec a été perçu localement comme un protectionnisme des intérêts de firmes de pays donateurs et bailleurs des ARV, d’où il en appelle à l’adaptation de critères de mise sur marché de médicaments à l’avenir dans une démarche volontariste d’autonomisation de pays en développement.


Il rapporte ensuite l’utilité de la médecine traditionnelle demeurée l’ultime recours en médicaments pour la population congolaise dans un contexte de crise et de conflit où le sytème médical classique ou moderne était devenu inopérationnel, ceci en guise de plaidoyer pour l’effectivité des appuis maintes fois évoqués à ce domaine, lequel constitue après tout l’essence de la pharmacopée moderne, mais dont la concrétisation tarde.
Afin, il dénonce les abus dont sont victimes les consommateurs des amalgames insidieuses orchestrés par quelques promoteurs de suppléments alimentaires et autres charlatans, ce qui les empêche de faire le tri pour un accéder à une prise en charge pertinente de leur cas. D’où il souligne la nécessité de mieux recadrer ces dérives.

Submission

Promouvoir l’innovation et l’accès aux médicaments en RD Congo
Introduction
Notre contribution s’est voulue sans prétention, cependant dans le cadre de la réalisation de cet œuvre même modeste il nous est apparu indispensable d’être concret dans la stigmatisation de problèmes et de recourir notamment à de la documentation disponible ainsi qu’à l’interview de quelques informateurs clés pour étayer ou infirmer notre perception de la problématique de l’innovation dans le domaine médicale et de l’accès aux produits pharmaceutiques afin de soumettre au haut comité une information tant soit peu relevante et la plus objective possible. Nous avons aussi compulsé un certain nombre de documents disponibles pour former une opinion plus éclairée, mais nous n’avons pas pu à ce stade obtenir toutes les données souhaitées, notamment en termes de statistiques, compte tenu du delà de traitement de nos requêtes dans ce sens. Toutefois nous avons aussi recueillies les informations disponibles sur internet à partir des articles ou mémoires disponibles virtuellement.
Disponibilité de médicaments , cas de la Pharmakina Bukavu : une rare opportunité manquée de promouvoir une production locale des ARV en vue de satisfaire la demande locale
Avec une population estimée à plus de 70 millions d’habitants, la RDC constitue potentiellement un marché intéressant pour les firmes pharmaceutiques, ceci en dépit du faible pouvoir d’achat caractérisant la majorité de sa population. Depuis 2002 le pays est doté d’un programme national d’approvisionnement en médicaments essentiels (PNAM), lequel concourt désormais à la mise en œuvre de la politique pharmaceutique nationale adoptée en 2008. La RDC compte par ailleurs une vingtaine de laboratoires de production pharmaceutique, notamment ceux d’origine indienne qui tiennent le haut de pavé du secteur, lesquels ne couvrent qu’entre 15 et 20 % de la consommation nationale, le supplément étant importé. Dans son introduction le manuel de la politique pharmaceutique épingle l’insuffisance de la production locale de médicaments. Cependant à en croire nos interlocuteurs le problème ne se situe pas au niveau de quelconques droits de brevet qui entraveraient leurs marge de manœuvre de production de médicaments génériques pour pouvoir satisfaire la demande, le tissus industriel pharmaceutique n’étant pas assez étoffé pour pouvoir de façon autonome tirer un profit optimal de flexibilités prévues dans les ADPIC ou encore par l’accord de DOHA, à moins qu’il n s’agisse aussi d’un manque d’intérêt pour ce faire. Déjà à titre exceptionnel déjà la législation sur la propriété industrielle du 7 janvier 1982 prévoyait que les brevets pour les médicaments sont accordés pour quinze ans au lieu de vingt ans dans les autres cas avant de tomber dans le domaine public, comme dans une considération éthique visant à limiter le profit dans un secteur aussi socialement vital. Le problème est avant tout celui de la disponibilité et de l’accessibilité géographique et économique desdits médicaments, mais aussi celui de leur contrôle de qualité. En effet, il faut notamment considérer que la RDC est un pays vaste tropical dont la population est dispersée sur l’immense territoire avec de problèmes sérieux d’enclavement et de communication et sous l’emprise d’une pauvreté généralisée. Plusieurs défis de gouvernance sont aussi à relever, le contrôle de la production, de l’approvisionnement et de la distribution de médicaments n’étant pas le moindre.
Sur fonds du décor ci-dessus, il nous apparaît pertinent de décrire le cas emblématique et contrastant de la Pharmakina Bukavu. Cette compagnie pharmaceutique de droit congolais, mais d’origine allemande quant à son actionnariat avant de passer entre de mains suisses, dont la fondation remonte en 1942 est basé à l’Est du pays et a pour cœur de métier la production de la quinquina dont la substance active sert à la fabrication de la quinine. En 2005 elle a inauguré en pompe un site de production des antirétroviraux baptisés « Afrivir » suite à une licence qui aurait été obtenue gracieusement d’une industrielle asiatique philanthrope que nous n’avons pu identifier . Mais hélas le désenchantement ne tarda pas à prendre place puisque le succès commercial ne fut pas au rendez-vous, les commandes attendues pour ce pays peuplé où le taux de séropositivité estimé atteignait les 4% ne vinrent pas.
En venant s’enquérir à la source creusant le problème, il est apparu que les partenaires qui approvisionnent le pays en ARV exigeaient notamment une pré-qualification suivant les critères de l’OMS ainsi que la soumission d’un tender à un appel d’offre international. Les dirigeants de la firme durent vite se rendre compte de conditions financières rédhibitoires et de démarches fastidieuses que cela exigeait et laissèrent tomber leurs illusions. Pour les activistes locaux du droit à la santé cet épisode a été révélateur de la souveraineté limitée d’un Etat défaillant face à de partenaires extérieurs incontournables qui comblent les lacunes de ses attributions régaliennes. Il se rapporte en effet que certains pays réputés plus organisés comme le Rwanda s’en sont pourtant procurés pour leur population. En effet, il a été déploré l’absence de la volonté politique de l’Etat congolais d’accompagner et appuyer un fleuron pharmaceutique nationale dans le processus sus évoqué de la pré-qualification.
A ce jour la Pharmakina a tourné cette page de la production des ARV, néanmoins nous croyons que la leçon doit être capitalisée car il est inadmissible qu’au moment où une longue file d’attente subsistait pour être placé sous les ARV, attente parfois mortelle, une démarche volontariste n’ait pas été engagée par les parties prenantes de cette affaire pour soutenir la production locale. Qui dit appel d’offre dit concurrence, mais nous partageons le point de vue selon lequel l’on ne peut soumettre tous les besoins primaires à la loi du marché, surtout quand c’est la vie le qui est en jeu. En effet, la vie est le premier de droits, elle est sacrée et n’a pas de prix, par conséquent les denrées essentielles à son maintien ne sauraient être assorties d’une valeur purement vénale.
Ainsi, nous préconisons qu’au niveau de l’OMS et des autres instances relevantes les règles de la pré-qualification soient assouplies et intègrent de variables de soutien promotion de l’industrie locale dans le but de promouvoir le bien être de la population considérée. Nous admettons qu’à l’heure de crises économiques l’on ne peut faire fi de considérations financières, nous reconnaissons en outre ne pas posséder tous les éléments objectifs pour une appréciation éclairée de la situation illustrée ci-dessus mais nous croyons fermement que la démarche proposée en vaut la chandelle pace que c’est une question de cohérence de politique, pour autant que l’on s’accorde que le l’intérêt de bénéficiaires doit être le critère ultime, lequel doit supplanter les autres. La politique doit demeurer au service de l’homme et ne pas verser dans un formalisme stérile.
La vie est le premier de droits, relavant de droits civiques et sociaux, soit les droits dits de première génération, dans les différents instruments de droit de l’homme . L’article 16 de la constitution congolaise, à l’instar d’autres textes comme la déclaration universelle de droits de l’homme ou autres chartes régionales en leurs dispositions similaires, proclame en effet que « la personne humaine est sacrée. L’Etat a l’obligation de la respecter et de la protéger. Toute personne a droit à la vie, à l’intégrité physique ainsi qu’au libre développement de sa personnalité dans le respect de la loi, de l’ordre public, du droit d’autrui et des bonnes mœurs… ». Elle n’a pas de prix elle est sacrée et donc les denrées essentielles à son maintien ne sauraient être assorties d’une valeur purement vénale.
Encadrement de la médecine traditionnelle : démonstration par l’absurde de sa nécessité au regard de crises récentes en RD Congo
Comme le rappelle un auteur la médecine traditionnelle a connu un regain d’attention et d’intérêt les décennies récentes dans les milieux urbains africains. Il est en effet de notoriété que les africains recourent massivement tte forme de médecine. Fort de cette réalité, la stratégie de l’OMS depuis 2002 a commandée aux gouvernements des Etats membres de : « intégrer les aspects pertinent de la médecine traditionnelle dans les systèmes nationaux de santé en formulant des politiques nationales en matière de médecine traditionnelle et en mettant en œuvre des programmes ; et promouvoir l’usage rationnel de la médecine traditionnelle ». En écho à cette recommandation d’autres textes nationaux, comme la politique pharmaceutique nationale, déclinent la même idée en plusieurs propositions de mise en œuvre crise mais dont l’implémentation semble toutefois particulièrement laborieuse. Le recours aux statistiques serait encore plus édifiant sur la nécessité de valoriser la médecine traditionnelle lorsqu’il en ressort par exemple que selon le Ministère de la santé en 1998 en RDC, on comptait environ 4,4 médecins pour 100 000 habitants, ce qui figure parmi les chiffres les plus bas au monde quoique conforme à la pauvreté du pays. On comptait également, en 1998, environ 58 infirmiers pour 100 000 habitants en RDC. En revanche pour la province du Sud Kivu par exemple, d’après un auteur, l’on compte à la même époque 200 médecins, soit 1 médecin pour 13.250 habitants alors alors qu’on compte 648 tradi-praticiens, soit 1 tradi-praticien pour 4100 habitants.
Cette disponibilité de tradi-praticiens mériterait d’être capitalisée. L’expérience récente de la RDC, pays qui sort à peine de moult crises et conflits ayant désorganisé et paralyse le système de santé moderne au modèle importé de l’occident vient de le rappeler crûment le bien-fondé, voire l’urgence d’une telle démarche. le chercheur Balagizi Karhagomba écrit à ce propos « Les situations de guerre que le Kivu a traversée ont permis aux communautés locales de mener une démarche de recherche-action basée sur le partage des connaissances sur les plantes médicinales, de renforcer les capacités locales pour la promotion du savoir local autochtone en vue de satisfaire les besoins d’approvisionnement en médicaments. Et, actuellement, il existe une harmonie dans la collaboration entre la médecine traditionnelle et moderne. Il convient donc aux acteurs de santé de documenter et promouvoir le savoir local par une expérimentation participative en vue de promouvoir la pharmacopée traditionnelle et l’orienter vers le marché ». mais les conflits ne constituent pas les seuls ressorts du recours à cette forme de médecine. Il y a aussi plus platoniquement les motifs économiques dans une conjoncture en effondrement. Parmi les actions préconisées par les différents intervenants du domaine en faveur de tradipraticiens, nous pensons qu’il y a lieu de privilégier notamment selon nous :
- La constitution d’un codex de la médecine traditionnelle ;
- Un appui incitatif au bénéfice de tradi-praticiens qui acceptent de s’enregistrer avec leurs procédés ;
- La formation ainsi que la dotation en moyens matériels afin de permettre à ceux qui le souhaitent de présenter leurs produits en forme galénique plus conventionnels.
- L’éducation de la population à la phytothérapie et d’en former les prestataires en les attachant aux zones de santé, unité de base à vocation communautaire du système de santé primaire en RDC, lequel est voué avant tout aux soins de santé primaire dans l’esprit d’ALMA ATA.
Lorsque l’on côtoie les tradi-praticiens, il est récurrent de les entendre justifier le refus d’enregistrement par la crainte de voir leurs procédés « volés » par de quidam qui s’enrichissent sur leur dos, ou encore simplement par celle de se voir étouffé. Il importera donc de trouver une réponse rassurante à ces apprehensions. Par ailleurs le conditionnement industriel de la pharmacopée traditionnelle pourrait s’avérer payant comme le prouve notamment le succès local des produits Manadiar et Meyamicine du pharmacien TONDELE, Manalaria du pharmacien MBAMU encore les produits Herbopharma d’une autre herboriste.
En 2013 un récensement de tradipraticiens de la ville de Kinshasa a été réalisée et a permis d’identifier près de 2500 d’entre eux avec leurs sites de travail. Cette liste n’est sans doute pas exhaustive, outre qu’il faut aussi compter avec les spiritualistes de tout genre. Mais ça constitue enfin un premier pas dans la bonne direction.
La population accorde largement sa confiance à cette médecine perçue comme repoussant les limites de la médecine moderne en termes de résultat de guérison. il s’avère même qu’en milieu urbain elle revient parfois aussi chère, si pas plus, que la médecine moderne, preuve qu’elle a acquiert de plus en plus de lettres de noblesses dans l’opinion. On parle aussi de médecine holistique tant les prestataires cumulent les rôles dévolues en médecine moderne à plusieurs corps de métier médical. Il importe donc de l’encadrer et de ne donc pas la traiter avec mépris parc qu’en cas de cataclysme elle est celle qui persistera, parce que plus proche de la nature.
Abus de la foi publique en matière de médicaments : La problématique de publicités pharmaceutiques mensongères, supplément alimentaire, falsification et de charlatanisme et leur impact négatif sur la santé de la population
Ils se font enregistrer comme supplément alimentaires au Ministère de la santé mais sur terrain ils développent en pratique de circuits parallèles de distribution de produits présentés alors comme de véritables remèdes, parfois quasi miraculeux, capables par exemple d’épargner au patient une opération chirurgicale. Habituellement l’on admet que les malades commencent par les établissements modernes avant d’atterrir chez les tradi-praticens. Mais dans le cas de ces médecines exotiques, de plus en plus de gens y recourent en première intention pour le plus souvent, hélas, s’échouer dans les hôpitaux conventionnels après avoir été saignés financièrement sans la guérison escomptée. Malheureusement pour ce business très lucratif ils disposent parfois des appuis au plus haut appareil de l’Etat comme le démontre la résistance d’une maison chinoise où était descendu le Ministre de la santé KABANGE NUMBI en personne en 2013 pour se heurter à une résistance inattendue et stupéfiante. Il faut avouer que leurs procèdes de marketing sont très alléchants avec de méthodes quasi agressives et inédites frisant le racolage. Prenons par exemple les offres de scanner dits électromagnétiques susceptibles de renseigner intégralement sur l’état du corps pour une modique somme, dix fois moindre que le scanner classique des cliniques universitaires dont le coût de trois cents dollars est rédhibitoire pour le petit peuple, sans compter la longue liste d’attente. Les nationaux ne sont pas en reste puisque certains imposteurs proposaient d’accomplir toutes les investigations médicales uniquement sur base de la salive, sans doute un avis aux minettes qui craignent la piqûre et autres ponctions !
Dans le même genre, le paysage médiatique congolais a été à un moment saturé de publicités mensongères de gourous qui prétendaient pratiquement tout guérir, ce au mepris de la législation en la matière, notamment l’ordonnance n° 70 / 158 du 30 avril 1970 prohibant toute réclame ou publicité relative à l’art de guérir en RDC, laquelle était dans l’entretemps passée aux oubliettes.
Ces apothicaires de tout poil que nous fustigeons ici ont eu largement le temps de s’engraisser, notamment consécutivement à l’apparition de la pandémie du VIH et SIDA, en profitant de failles du système et ont souvent constitué de pactoles consistant en exploitant de façon éhontée la détresse d’autrui. La passivité et la léthargie de pouvoirs publics a constitué sans doute le lit de violations graves de droits humains car l’hécatombe est ici difficile à chiffrer.
Il y a lieu donc que les pouvoirs publics et leurs partenaires s’investissent pour lever la confusion dans l’esprit de la population souvent analphabète et crédule. Ainsi il doit notamment être clairement mentionné que les suppléments alimentaires ne constituent pas de médicaments et leur circuit de distribution doit être surveillé. La population est en effet souvent submergée par des offres inappropriées et livrée à elle-même, ne sachant plus à quel traitement se vouer !
Une lueur d’espoir ce que l’estampillage de produits pharmaceutique et le procédé d’hologramme est sur le rail afin d’authentifier les médicaments et faire régresser la consommation de produits falsifiés. Il faut en effet faciliter le tri de médicaments aux consommateurs finaux pour un accès aux produits de qualité en renforçant le système de contrôle et leur identification.
En conclusion
Il est généralement admis que les droits économiques et sociaux sont de réalisation progressive, mais puisque le droit à la santé est étroitement lié à la vie laquelle occupe la primauté de droits, il importe que tous les décideurs considèrent que l’accessoire doit suivre le sort du principal et doivent donc lui attacher une attention particulière car un corps sain dans un esprit sain sont le préalable élémentaire de tout progrès soutenu.
Olivier OKAKESSEMA NYAMANA
Kinshasa / RD Congo
Tél : +243814526922

Bibliography and References

RISQUES, DROIT & SANTÉ JUILLET, Global commission on HIV and the law, 2012

REVALORISATION DE LA MEDECINE TRADITIONNELLE
POUR APPUYER LE DEVELOPPEMENT : Recherche et expérience au Sud-Kivu,
République Démocratique du Congo, par Chifundera Kusamba, CRSN/Lwiro in Santé et médecine, 1999
L’IMPACT DE LA MEDECINE NATURELLE DANS UNE REGION DE GUERRE,
CAS DU KIVU, EST DE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
par Innocent Balagizi Karhagomba, Attaché de Recherche au Centre de Recherche en Sciences Naturelles, CRSN, Lwiro in Santé et médecine,1999
INTERACTIONS ENTRE LA MEDECINE TRADITIONNELE
ET LA MEDECINE MODERNE AU SUD-KIVU
Hilaire RUDAHABA BATUMIKE, ISDR/Bukavu.2014
CARTOGRAPHIE DES SYSTEMES D’APPROVISIONNEMENT ET DE DISTRIBUTION DES MEDICAMENTS ET AUTRES PRODUITS DE SANTE EN RDC OMS Janvier 2010,

Politique pharmaceutique nationale, Ministère de la santé, décembre 2008

Enquête Démographique et de Santé (EDS-RDC) 2013-2014


http://www.radiookapi.net/actualite/2010/05/07/arv-la-pharmakina-se-plaint-de-ne-pas-recevoir-des-commandes
http://osibouake.org/?RDC-Pharmakina-a-Bukavu-fabrique
http://www.lecongolais.cd/le-csac-interdit-la-publicite-des-produits-des-tradipraticiens-dans-les-medias/
http://www.kongo.l-h-l.org/?Fran%E7ais:M%E9decine_naturelle

personnes resources interogées :
Mr Clément WUTEJI, chef de division assurance et qualité, direction de lapharmacie, médicaments et plantes médicinales au Ministère de la santé
Mr le Directeur chargé de l'approvissionnement, medicaments et équipement au Ministère de la santé
Madame le Directeur en charge de la médecine traditionnelle, au Ministère de la santé